Selon la classification du Conseil de l’Europe de 1992, on distingue :
- Les violences physiques : coups, brûlures, ligotages, soins brusques sans information ou préparation, non-satisfaction des demandes pour des besoins physiologiques, violences sexuelles…
- Les violences psychologiques ou morales : paroles irrespectueuses ou dévalorisantes, absence de considération, chantages, abus d’autorité, comportements d’infantilisation, non-respect de l’intimité…
- Les violences matérielles et financières : vols, escroqueries diverses, locaux inadaptés…
- Les violences médicales ou médicamenteuses : non-information sur les traitements ou les soins, abus de traitement sédatif ou neuroleptique, défaut de soins de rééducation, non-prise en compte de la douleur…
- La maltraitance civique ou privation des droits : privation de l’exercice des droits civiques, d’une pratique religieuse, violation des droits élémentaires du citoyen : détournement de procuration, privation de papiers d’identité, enfermement…
- Les négligences actives : toutes formes de sévices, abus, abandons, manquements pratiqués avec l’intention de nuire. Cela comprend les mauvaises organisations d’un service d’aides à domicile ou d’établissement, dont les acteurs sont conscients des défauts de fonctionnement…
- Les négligences passives : relevant de l’ignorance, de l’inattention de l’entourage. Cela comprend les mauvaises organisations d’un service, non conscientisé, l’absence de formation du personnel, de l’encadrement, l’absence d’information des familles, des aidants…
La maltraitance peut avoir lieu à domicile ou en institution et émaner des professionnels comme de l’entourage.